Panafricanisme. La conscience de la nécessité d'une solidarité entre les peuples noirs en raison de l'inextricabilité de leurs destins et de leur lien indissoluble avec l'Afrique.l'inextricabilité de leur destin et de leur lien indissoluble avec l'Afrique. Un panafricaniste est une personne qui s'engage pleinement, par son action quotidienne, dans l'effort de restauration de la pleine souveraineté et réparer la dignité du peuple noir gravement endommagé par l'esclavage et toutes les formes de colonialisme. L'objectif stratégique du panafricanisme est la renaissance africaine.
Le fédéralisme panafricain : Le fédéralisme panafricain repose sur deux piliers. Le premier est la compréhension et la conviction que seule l'unification politique de tous les États africains souverains peut conduire à la restauration de la pleine souveraineté des peuples africains et le début du processus de réparation de leur dignité. Le deuxième pilier, l'acceptation pour que cette union politique soit un fédéralisme viable, doit être le mode d'organisation de la gestion de la souveraineté.d'organisation de la gestion de la Souveraineté.
Mouvement fédéraliste panafricain : La coalition d'individus et d'organisations qui s'engagent à Le fédéralisme panafricain.
Le lien entre le panafricanisme et le fédéralisme panafricain est que l'objectif stratégique du fédéralisme panafricain, la naissance d'une union fédérale des États et des peuples africains, les États africains unis États africains unis, est la condition sine qua non pour le début d'une marche durable vers la Renaissance africaine.
Le secrétaire général du Comité préparatoire international (CPI) de l'APFM, Joomaay Ndongo Faye, écrit dans Understanding Neocolonialism (2022) :
"Le néocolonialisme est une forme améliorée de contrôle impérialiste. Il exige beaucoup moins d'investissements de la part de la puissance impériale et est moins repoussant aux yeux des colonisés. Il ne nécessite pas l'occupation militaire coûteuse qui est une horreur constante pour les colonisés. La relation est fondée sur des accords basés sur des lois internationales, des traités ratifiés, entre l'impérialiste et la néo-colonie, même si leurs termes sont ridiculement en faveur de l'impérialiste. Ces accords juridiquement contraignants entre nations indépendantes sont très difficiles à révoquer, même si leurs termes et conditions inhumains sont acceptés par la néo-colonie par le biais d'intimidations et de méthodes coercitives. Il faut un État doté du bon type de souveraineté pour les révoquer. Un État africain uni aura, sans aucun doute, ce type de pouvoir souverain...
Les défauts systémiques suivants d'un pays le rendent vulnérable au néocolonialisme :
Sa non-viabilité qui est due soit à sa taille soit à la destruction de son capital social. Cette non-viabilité n'est pas le fruit du hasard mais d'un plan bien concocté et exécuté à merveille par les anciens colonisateurs. . . .
C'est son manque de souveraineté qui est la conséquence de sa non-viabilité.De nombreuses personnes confondent l'indépendance, qui est la reconnaissance du droit d'exister sur la scène mondiale, avec la souveraineté, qui est une combinaison de la liberté de choisir ses politiques (indépendance) et des moyens de mettre en œuvre ces politiques indépendamment de l'opinion de toute entité extérieure à leur sujet (souveraineté positive).
Sa vulnérabilité, c'est-à-dire son incapacité à se protéger contre toute forme d'agression illégale, nationale ou étrangère. C'est une conséquence directe de leur non-viabilité et de leur manque de souveraineté totale. L'instabilité politique des États africains sur le continent africain et dans les îles des Caraïbes en raison des coups d'État à répétition et des émeutes post-électorales sont quelques-uns des symptômes les plus visibles de cette déficience structurelle de ces États. La capacité d'une puissance étrangère à se mêler de ses affaires intérieures est un autre symptôme de vulnérabilité. Les agressions répétées des Etats-Unis contre Haïti et l'élimination de Khadafi par l'OTAN sont des preuves indéniables de la vulnérabilité de ces Etats africains...
Pour mettre fin au néocolonialisme, il faut trouver les moyens de se débarrasser de ces réalités objectives qui créent une vulnérabilité au néocolonialisme. Le néocolonialisme est un système. Aucune réforme ne peut le faire fonctionner pour les néo-colonisés. Aucune forme de condamnation ne peut y mettre fin. Aucun effort de la part d'une quelconque cour de justice ne peut y mettre fin.Seul l'effort organisé de ses victimes peut y mettre fin par une Révolution qui n'a pas besoin d'être violente comme expliqué ci-dessus" [souligné par nous].
Le PAFM enseigne que la souveraineté est la liberté de choisir sa politique et les moyens de la mettre en œuvre. A ne pas confondre avec l'indépendance qui est la reconnaissance par les lois internationales du droit d'exister en tant qu'entité autodéterminée. Lorsque l'indépendance (la liberté de choisir ses politiques et d'agir légalement sur la scène internationale) ne s'accompagne pas des véritables moyens de mettre en œuvre ces politiques, on parle de souveraineté négative. On parle de souveraineté positive lorsque l'on acquiert à la fois le droit de choisir ses politiques et la capacité de les mettre en œuvre ( ) .
Le document de formation au leadership"Comprendre le PAFM" stipule que:
"Le Mouvement Fédéraliste Panafricain est le seul et unique groupe de coordination conçu pour créer les conditions du recouvrement de la pleine souveraineté des peuples africains et de la réparation de leur dignité gravement endommagée par l'esclavage, le colonialisme et l'apartheid.
L'unique objectif du PAFM est de rechercher les moyens et les voies par lesquels l'unification politique des Etats africains peut être accélérée. Parmi ces moyens, trois sont au centre de ses activités :
Rassembler les personnes et les organisations africaines qui croient en la cause fédéraliste panafricaine lors d'un congrès qui décidera de la manière d'accélérer le processus d'unification politique des États africains souverains. Ce rassemblement est appelé le Premier Congrès Fédéraliste Panafricain.
Construire un mouvement de base qui permettra à la majorité des Africains et aux organisations d'Africains du monde entier qui croient en la nécessité urgente d'unir politiquement les Etats africains de former une coalition ayant les moyens et la crédibilité nécessaires pour faire campagne en faveur d'un Etat Africain Unifié.
Mettre en place l'embryon de la machine de campagne qui portera la mise en œuvre du plan d'action qui sera publié par le Premier Congrès Fédéraliste Panafricain.
Il existe cependant des principes fondamentaux qui constituent la base de l'identité du PAFM :
Le PAFM est une coalition basée sur des individus et des organisations qui voient la nécessité d'unir tous les États africains souverains dans le monde.
Le PAFM n'est pas une coalition panafricaine mais une coalition fédéraliste avec une vision panafricaine.
L'unification politique des Etats africains doit passer par le mandat des masses populaires, seules détentrices de la souveraineté des Etats qui rejoindront l'Union.
Faye écrit dans Quelle forme d'Union ? (2014):
"Pour qui connaît un tant soit peu la complexité du partage du pouvoir dans une république démocratique, un Etat unitaire ne peut jouir du niveau de légitimité nécessaire pour gouverner efficacement une entité aussi vaste et aussi diversifiée culturellement que les Etats Unis d'Afrique (E.U.A.). Le problème le plus grave que pose cette formed'Unionest que la diversité culturelle, l'une des richesses du continent africain, sera en grand danger. Cette forme d'Union sera également une menace pour le respect des droits des minorités, un ingrédient important pour la viabilité de vastes entités politiques démocratiques. Un système unitaire, où les Etats membres sont tenus d'adopter la même constitution, donc la même forme de gouvernement, portera gravement atteinte aux droits des Etats. Cette violation des droits des États constituera certainement un obstacle sérieux à l'acceptation par de nombreux États africains d'adhérer à l'Union. Tout au long de l'histoire, les seules fois où un système unitaire couvrant de vastes régions a été durable, c'est lorsque le pouvoir central utilisait principalement la force pour maintenir la paix. Un retour sur les empires du Ghana et du Mali montre que ces empires n'étaient pas des systèmes unitaires. . . . En résumé, le système unitaire est étranger à la plupart des cultures africaines. La confusion entre le panafricanisme et le fédéralisme africain a fait croire à beaucoup que l'unité signifiait l'uniformité. Aucun projet d'unification du peuple africain ne doit porter atteinte à la diversité culturelle du continent. . . . Les États qui appartiennent à une Union fédérale peuvent avoir des systèmes politiques différents tant que les principes de base sur lesquels reposent leurs constitutions ne violent pas les droits fédéraux des citoyens de l'Union.
The beauty with Federalism for the Case of Africa is that it is very flexible and can allow Countries at Different levels of political and economic development to manage together, and in a much more efficient way, the portions of their sovereignties they can't do by themselves (Macro-economic policies, Monetary Policies, Diplomacy, Security etc.). In such union one can have Kingdoms and Republics existing side by Side as full members. However, the Catch is that the powers of some of the African Republics and Kingdoms to violate the basic human rights of individual and groups will be curtailed. They will have to abide by the FEDERAL CITIZENS BILL OF RIGHTS and these Rights cannot be violated by any of the Constitutions or Laws of the Member States. The Other reason why Federalism will work well with Africa is that it will keep our cultural diversity as intact as possible."
Faye concludes in Understanding Neocolonialism,
"This unhinged Liberty of the African States to make policies which surrender some of the portions of their Sovereignty to another entity can be used to end neocolonialism. . . With regard to the organizations and individuals working to end neocolonialism through the political unification of African States, the great obstacle that they must imperatively overcome is their isolationist, going solo, attitude which fuels quarrels. It is to overcome this challenge that the Call for the First Pan African First Federalist Congress was launched from Dakar in 2015. The main objective of this congress is to create the optimal conditions for a reunion of Organizations and Individuals who are sincerely ready to campaign together for the acceleration of the Political Unification of African States. . . . Last but not least, let's talk about the African popular masses. . . . This work of raising the consciousness of the African popular masses can be done in record time by the millions of young Africans who are today desperately looking for a way outside the difficult condition neocolonialism has forced them into. The African Youth of today considers, in its overwhelming majority, the pioneers of Pan-African Federalism like Marcus Garvey, Nkrumah, Boganda, Lumumba, Modibo Keita, Senghor, Ben Barka, Cheikh Anta Diop, Thomas Sankara, Soboukwe, Gaddafi, and so many others as their IDOLS. This youth needs to be guided in this action by people who are incorruptible and experienced in campaigning for a cause. The PAFM is building a Campaign Machine made up of those people."
THIS IS THE SINE QUA NON OF THE PAN AFRICAN FEDERALIST MOVEMENT
Comments