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L'UA A-T-ELLE ATTEINT SON OBJECTIF PRINCIPAL ? LE RESPONSABLE DE LA RECHERCHE ET DE LA STRATÉGIE EN AFRIQUE DE L'OUEST S'ADRESSE AU FORUM PYRAMIDE PANAFRICAINE


21:38 Salutations panafricaines révolutionnaires à tous. Je m'appelle Siphiwe Baleka et je suis ici en tant que responsable de la recherche et de la stratégie pour la région Afrique de l'Ouest du Mouvement fédéraliste panafricain. Je salue mon bon ami et camarade, le frère Imani. Nous avons commencé à travailler ensemble cette année et il connaît déjà ma position sur ces questions. . . .


26:00 Il se trouve que je suis d'accord avec ce que vient de dire le camarade Ayo, à savoir que nous devrions tout simplement ignorer l'Union africaine et construire des alternatives qui placent les gens au centre. Si nous voulons parler d'unité, si nous voulons parler d'États africains unis, la question doit être posée : quel type d'unité cela va-t-il être ? L'unité des élites politiques au sommet ou l'unité du peuple africain dans son pays et à l'étranger ? Je pense que chacun d'entre nous ici présent souhaiterait voir l'unité de tous les peuples africains, à l'intérieur comme à l'extérieur, et notre conversation est donc mieux orientée vers la logistique de l'exploitation de la souveraineté qui existe au sein des peuples africains pour créer ce type d'États africains unis, et c'est le programme du Mouvement fédéraliste panafricain, que je représente ici.


Je vais vous donner un exemple de l'Alliance pour les États du Sahel : si vous regardez la constitution du Burkina Faso, les articles 146 et 147 stipulent que toute proposition de confédération, de fédération ou d'unité complète, d'unité continentale, doit être soumise au peuple burkinabé par voie de référendum. Je suggère donc que le moment est venu pour tous les Panafricains de s'unir derrière cette proposition. Pour démontrer au monde que nous soutenons l'Alliance, que nous soutenons le président Ibrahim Traore et pour donner une légitimité démocratique à ce qui se passe, nous organisons le premier référendum, car il fait déjà partie de la Constitution. Ce référendum ayant été couronné de succès, nous l'utilisons comme exemple, comme modèle. Nous allons au Niger, nous allons au Mali et ensuite nous commençons à aller dans tous les autres pays africains pour organiser ces référendums. Tout pays qui refuserait deviendrait un jour un paria, car on pourrait dire : "Pourquoi les principes démocratiques et les libertés sont-ils respectés dans l'Alliance du Sahel, qui est autorisée à organiser un référendum sur cette question afin que le peuple puisse exercer son droit à l'autodétermination, et pourquoi ces autres pays l'empêchent-ils de le faire ? Nous serions alors en mesure de faire honte et d'isoler ces nations parias qui refusent d'accepter la souveraineté du peuple. C'est là que nous devrions discuter, car l'Union africaine ne fermera pas ses portes et nous n'avons pas le pouvoir de les fermer. Le mieux que nous puissions faire est, comme l'a dit notre camarade Ayo, de construire l'alternative et je m'arreterai là. Je vous remercie.




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