PANAFRICAIN
CONGRÈS FÉDÉRALISTE
The Pan African Federalist Movement (PAFM) is being built around the Call for the First Pan African Federalist Congress. It is a grassroots coalition of organizations and individuals for the political unification of the States on the continent of Africa and those in the Caribbean where the majority of the citizens are of African descent.
PAN AFRICAN FEDERALIST CONGRESS.
Le PAFM travaille maintenant sur un seul et unique projet, l'Organisation du premier Congrès fédéraliste panafricain prévu du 08 au 22 décembre 2023.
L'objectif principal du Congrès est d'accélérer le processus de naissance des États africains unis (UAS) en organisant dans chacun des pays africains un référendum dans lequel les citoyens seront appelés à voter pour ou contre l'union fédérale des États africains. Il s'agit donc de lancer une campagne pour la création des UAS en moins d'une génération à travers un puissant mouvement de base qui donnera aux Africains et aux personnes d'ascendance africaine, les véritables propriétaires de la souveraineté de leurs États, l'opportunité d'exprimer clairement leur opinion sur la forme d'union qu'ils souhaitent voir établie entre leur État africain et les autres États africains.
Cette rencontre donnera également aux fédéralistes panafricains sur le continent et dans la Diaspora une chance de se rencontrer et de se connaître. Ce congrès facilitera la création d'un réseau fédéraliste panafricain en Afrique et dans la Diaspora. Les échanges qui auront lieu pendant ce congrès renforceront les chances pour les fédéralistes panafricains de trouver les réponses pertinentes aux questions que se posent de nombreux partisans tièdes et/ou réticents aux options fédéralistes, notamment en ce qui concerne la faisabilité et la viabilité d'un pacte fédéral entre les États africains.
Enfin, ce Congrès produira un Plan d'action visant en priorité les organisations et les individus très visibles qui sont fermement engagés dans la mise en œuvre de l'option fédéraliste. Ce guide d'action va :
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Définir la stratégie de campagne pour la naissance des UAS en moins d'une génération
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Identifier les principaux obstacles à l'unification politique, économique et militaire des États africains et les moyens et façons de les surmonter
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Concevoir la stratégie de communication qui peut le mieux populariser la cause fédéraliste et assurer le rassemblement de la majorité des masses africaines sur le continent et à l'étranger autour du fédéralisme panafricain
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Établir un annuaire de campagne efficace
Le Congrès fédéraliste panafricain est l'organe suprême et souverain du Mouvement fédéraliste panafricain (PAFM). Il doit trancher les débats de politique intérieure et les méthodes de travail encore en suspens à la fin du processus préparatoire du Congrès.
Pourquoi l'unification politique est-elle une question de la plus haute urgence ?
Beaucoup se sont demandé ou ont exprimé leurs doutes sur la sagesse du slogan central du Mouvement fédéraliste panafricain (PAFM) : Tout pour la naissance des États africains unis d'ici la fin de la décennie 2020-2030 !
Ce slogan n'a pas été tiré d'un chapeau de magicien, ni n'est l'expression du vœu optimiste d'un rêveur irréaliste. Il découle d'une analyse de la réalité dont nous voulons partager un morceau avec vous.
La Nouvelle Ruée vers les terres africaines, en Afrique et dans les Caraïbes, est aujourd'hui en pleine Motion. Historiquement, les processus de réorganisation géopolitique prennent environ une génération pour achever leur cours. Ce qui signifie que si les Africains ne trouvent pas un moyen d'arrêter cette Nouvelle Ruée qui a commencé au début des années 1990, nous serons recolonisés (par des moyens qui sont encore plus dangereux que l'envoi d'armées sur nos terres). L'instabilité politique en Éthiopie est aujourd'hui le champ de bataille entre les États-Unis et la Chine, et en République centrafricaine entre la France et la Russie est une preuve évidente de la bataille pour redécouper l'Afrique une fois de plus en zones contrôlées par des étrangers.
Pour le PAFM, SEULE l'unification politique de nos États peut empêcher cette Nouvelle Ruée de compléter son cours. Donc, en résumé, "les États africains unis d'ici la fin de la décennie 2020-2030" n'est pas une promesse que fait le PAFM mais un avertissement aux Africains du monde entier.
Certaines personnes, pas nécessairement afro-pessimistes, soutiendront que cela ne peut pas se faire parce que ceux qui ont intérêt à la balkanisation des États africains ne nous laisseront pas nous unir, ils ont trop à perdre. Ils citeront les exemples de Nkrumah en 1963 et de Khadafi en 2007. Ce que ces sceptiques oublient ou ne prennent pas en compte, c'est que "un peuple uni ne peut pas être vaincu". Nkrumah et Khadafi n'ont pas placé le peuple africain à la tête de leurs efforts pour unir les États africains. Le PAFM, une coalition de base d'Africains, a appris les leçons tirées des expériences de Nkrumah et de Khadafi.
Nous unirons l'Afrique !
Si nous acceptons que le prix d'être vraiment souverains en vaut la peine !!!
Au début des années 1960, lorsque le Dr Nkrumah avait fermement dit à ses pairs que notre seul moyen de salut était la formation d'une forte union politique, de nombreux Africains avaient du mal à saisir sa vision pour l'Afrique. Au cours des plus de cinquante années qui ont suivi les premières vagues d'indépendance, l'ampleur et la multiplication des crises sur le continent ont rendu la véracité de cette affirmation de plus en plus évidente.
Aujourd'hui, il est devenu clair que le continent africain, divisé en plus de cinquante États qui sont politiquement et économiquement non viables, aura de sérieuses difficultés à sortir du chaos actuel dans lequel il est embourbé. Les incapacités, maintes fois démontrées, des gouvernements africains à faire face aux nombreux foyers de tension qui se répandent à travers le continent, les crises socio-politiques et la capture des terres et des ressources naturelles par des multinationales et des puissances étrangères, illustrent la non-viabilité des États africains en tant qu'unités individuelles.
Ainsi, malgré les efforts observés ici et là, personne ne peut nier l'évidence : les États africains sont incapables, en tant qu'unités autonomes, de répondre aux besoins de base de leurs citoyens. Alors que la situation sur le continent se détériore, l'Afrique continue d'être le terrain de chasse de toutes sortes de prédateurs à la recherche de ressources et de profits souvent sous de faux prétextes d'assistance humanitaire, d'investissement direct étranger et de coopération. Les États africains des îles des Caraïbes ne s'en sortent pas mieux que ceux de la patrie de la grande majorité de leurs citoyens.